Le musée d’Ennery à Paris dévoile des trésors japonais
Dans cet hôtel particulier, la collection d'un couple du XIXème siècle recèle d'objets rares miniatures très prisés au temps du japonisme.
Avec l'aimable autorisation du musée d'Ennery
Véritable voyage dans le temps, l’ancien hôtel particulier du couple d’Ennery, aujourd’hui renommé musée d’Ennery, permet de découvrir une collection singulière et rare. Situé dans le 16ème arrondissement de Paris, non loin de l’Arc de triomphe, ce musée révèle un autre aspect de l’histoire et de l’esthétique japonaises, dans une ambiance de cabinet de curiosités.
Un écrin richement ornementé
Des centaines de céramiques, masques, porcelaines et netsuke (fermoir permettant d’accrocher des objets ou petites pochettes à la ceinture obi d’un kimono) trouvent place au sein de magnifiques meubles vietnamiens en bois, parfois ornés de nacre. Plusieurs poissons viennent décorer quelques vitrines, rappelant ainsi les temples japonais.
Le musée d’Ennery représente le goût d’une époque et d’une personne, Clémence d’Ennery. « Toute sa vie, elle a souhaité recréer un environnement féérique, à l’instar d’une scène de théâtre », explique Michel Maucuer, conservateur à la section Japon du musée. Près de 3000 pièces, plus fantasmagoriques les unes que les autres, peuvent ainsi être observées. « La société des amateurs des netsuke vient régulièrement ici, comme s’ils faisaient un pèlerinage », confie le conservateur.
Ce musée est « fait pour la délectation » et dévoile, dans une conception architecturale incroyable, quelques chefs-d’œuvre uniques. Les visites se font sur réservation uniquement car le lieu ne peut accueillir plus de 19 personnes en même temps, uniquement le samedi matin.
Plus d’informations sur le musée d’Ennery sur son site internet.
Avec l'aimable autorisation du musée d'Ennery
Avec l'aimable autorisation du musée d'Ennery
Avec l'aimable autorisation du musée d'Ennery
Avec l'aimable autorisation du musée d'Ennery
LES PLUS POPULAIRES
-
La subtilité de l'art japonais du papier exposée à Londres
En 2018, quinze créateurs contemporains ont eu carte blanche à la Japan House pour exprimer leur art au moyen de papier “washi” traditionnel.
-
Les nuits électriques de Tokyo sublimées par Liam Wong
Dans la série “TO:KY:OO”, le photographe capture la capitale à la nuit tombée, lorsque les néons créent une ambiance cinématographique.
-
Recette vegan de pot-au-feu japonais par Lina et Setsuko Kurata
Le “oden” est un plat typique de l’hiver, que l’on peut préparer chez soi mais que l’on trouve aussi en vente en supermarché dans l'archipel.
-
La quintessence de la beauté du Japon retranscrite par Erin Nicholls
L'artiste australienne saisit avec acuité les scènes et détails les plus insignifiants du quotidien qui semblent soudain prendre vie.
-
Adrien Jean, immersion dans une culture solitaire
Dans cette série, le photographe questionne le sentiment de solitude, des Japonais mais aussi des voyageurs qui visitent l’archipel.