Iriomote, île sauvage de la mer de Chine orientale

Située dans la préfecture d'Okinawa au sud du Japon, Iriomote est recouverte à 90 % de forêts et de mangroves qui en font un paradis naturel.

14.01.2021

TexteClémence Leleu

© Wikimedia

Deuxième plus grande île de l’archipel Sakishima dans la préfecture d’Okinawa, Iriomote est restée à l’état sauvage. Peu facile d’accès, puisqu’on ne peut la rejoindre que par bateau au départ de l’île voisine d’Ishigaki en une heure environ, l’île est également réputée pour sa végétation luxuriante. 90 % de sa superficie est recouverte par de la mangrove, des forêts denses et de petites montagnes. 

Une localité peu altérée par la main humaine notamment pour deux raisons : Iriomote a été un foyer particulièrement important de la malaria jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale et elle est située sur la route des typhons qui frappent l’archipel nippon à la fin de l’été. Cette île, située à seulement 200 km de Taiwan, ce qui en fait une des plus méridionales du pays, compte seulement 2000 âmes.

 

Un des environnements les plus préservés du pays

Desservie quasi-exclusivement par une seule route qui serpente sur une bonne partie des côtes (hormis le sud-ouest de l’île qui est uniquement accessible en bateau), Iriomote se visite principalement à pied, par l’intermédiaire de randonnées dans la forêt, ou en bateau, pour découvrir la mangrove. Enfin, comme toutes les îles d’Okinawa, Iriomote est entourée d’une barrière de corail qui ravira les amateurs de plongée sous-marine. 

L’île est également connue pour le iriomote yamaneko, un chat sauvage endémique d’Iriomote, qui a été classé en 1972 comme monument naturel national par le Ministère de l’Environnement. Elle n’est pas la seule île de la préfecture d’Okinawa a avoir conservé son environnement. Sa voisine Taketomi, sur laquelle on ne peut se déplacer en voiture, semble aussi avoir été figée dans le temps.

 

Iriomote est accessible par bateau depuis l’île d’Ishigaki, elle-même dotée d’un aéroport.

© JNTO

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