L’architecte japonais le plus international récompensé

26.06.2019

TexteRebecca Zissmann

Courtesy of the Pritzker Architecture Prize.

On connait de lui ses créations saugrenues, comme l’idée d’une ville suspendue au-dessus du quartier de Shinjuku à Tokyo, « City of Air », dessinée en 1962. Arata Isozaki vient de remporter le prix Pritzker 2019, l’équivalent du Nobel en architecture. Son imagination et sa conscience de l’impermanence des choses –il grandit près de Hiroshima, dévastée par la bombe atomique- le poussent à faire continuellement évoluer son style. Arata Isozaki est aussi un grand voyageur et le premier architecte nippon à mêler inspirations occidentales et fibre japonaise. Parmi ses œuvres les plus réputées, il y a le stade Palau Sant Jordi à Barcelone, que l’architecte a enterré à moitié afin de mettre en valeur les collines environnantes et dont les lignes rappellent les temples bouddhiques. Plus récemment, il a créé Ark Nova avec l’artiste Anish Kapoor. Cette salle de concert gonflable itinérante avait pour but de distraire les habitants des régions touchées par le tsunami de 2011, pour que l’architecture puisse aussi soulager les cœurs.

Palau Sant Jordi, 1983-1990, Barcelona, Spain. Photo courtesy of Hisao Suzuki. Courtesy of the Pritzker Architecture Prize.

Tokyo. LUCERNE FESTIVAL ARK NOVA (designed by Anish Kapoor and Arata Isozaki), Miyagi (2011-2013, 2014), Japan, Fukushima (2015), Tokyo (2017). Courtesy of the Pritzker Architecture Prize.

Kitakyushu Central Library, 1973-1974, Fukuoka, Japan. Photo courtesy of Yasuhiro Ishimoto. Courtesy of the Pritzker Architecture Prize.

The Museum of Modern Art, 1971-1974, Gunma, Japan. Photo courtesy of Yasuhiro Ishimoto. Courtesy of the Pritzker Architecture Prize.

Art Tower Mito, 1986-1990, Ibaraki, Japan. Photo courtesy of Yasuhiro Ishimoto. Courtesy of the Pritzker Architecture Prize.